L’année 1944, durant laquelle s’inscrit l’action de Rachelle, est extrêmement meurtrière : aux combats impliquant les résistants s’ajoutent des opérations de répression organisées par Vichy et les Allemands.
La mise en place de la lutte armée en Dordogne se fit progressivement.
Dans un premier temps il y eut l’Armée Secrète (AS) en 1942, le mouvement de résistance le plus important de la Dordogne. Elle rassemblait les effectifs paramilitaires des principaux mouvements de la zone Sud.
Entre 1942 et 1943, de nombreuses organisations armées se multiplièrent telles que :
- Les Francs Tireurs Partisans (FTP), créés en 1942;
- Les Mouvements Unis de la Résistance (MUR) conçus en 1943 sous l’action de Jean Moulin.
A partir de 1943, les réfractaires du STO (le Service du Travail Obligatoire, décidé par Pierre Laval, soumettant les jeunes gens nés de 1920 à 1922 à l’effort de guerre allemand), qui furent de plus en plus nombreux, rejoignirent le maquis.
Enfin, en 1944 furent créées les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) afin d’unifier l’ensemble des différents mouvements de résistance.
1944 : une année riche en émotions et en tragédies
Rachelle se souvient d'un des événements les plus marquants de cette année: le 16 février 1944, de jeunes maquisards qui s'étaient cachés au Pont Lasveyras, dans un moulin au bord de l’Auvézère, près de Payzac, furent dénoncés aux Allemands, qui vinrent les attaquer. Les assaillants provoquèrent un massacre, en tuant trente-quatre maquisards. Treize prisonniers du groupe furent par la suite déportés à Auschwitz.
Durant les mois suivants, la répression se poursuivit. La Dordogne fut traversée par des groupes militaires et paramilitaires chargés de "rétablir l'ordre". Les accrochages avec les résistants furent nombreux.
La Milice (créée au début de l’année 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance) terrorisa la population notamment durant le mois de mars. Cette organisation prenait exemple sur les nazis qui pratiquaient beaucoup les tortures et les rafles.
A la même époque, en Limousin ainsi que dans le Périgord, la « Brigade Nord Africaine » participa à des combats contre la Résistance française. C’était une unité de collaboration paramilitaire avec l’Allemagne nazie, une police auxiliaire chargée de traquer les résistants, créée en 1944 et composée de cent quatre-vingts nord-Africains.
En mars-avril 1944, la division « Brehmer », chargée de « pacifier » le Sud-Ouest organisa une violente action en Dordogne ainsi qu’en Corrèze et en Haute-Vienne. Cette opération fut très meurtrière, elle entraîna l’exécution de centaines de personnes et la déportation de nombreux juifs et résistants ainsi que la destruction du village de Rouffignac.
Au mois de juin la division « Das Reich », l’une des plus importantes troupes allemandes en France, sema la mort en Dordogne, Corrèze et Haute-Vienne, avant de rejoindre le front de Normandie. Après le départ de la Das Reich la répression féroce se poursuivit durant les mois de juin et de juillet, avant la libération finale de ces trois départements à la fin du mois d’août.
La mise en place de la lutte armée en Dordogne se fit progressivement.
Dans un premier temps il y eut l’Armée Secrète (AS) en 1942, le mouvement de résistance le plus important de la Dordogne. Elle rassemblait les effectifs paramilitaires des principaux mouvements de la zone Sud.
Entre 1942 et 1943, de nombreuses organisations armées se multiplièrent telles que :
- Les Francs Tireurs Partisans (FTP), créés en 1942;
- Les Mouvements Unis de la Résistance (MUR) conçus en 1943 sous l’action de Jean Moulin.
A partir de 1943, les réfractaires du STO (le Service du Travail Obligatoire, décidé par Pierre Laval, soumettant les jeunes gens nés de 1920 à 1922 à l’effort de guerre allemand), qui furent de plus en plus nombreux, rejoignirent le maquis.
Enfin, en 1944 furent créées les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) afin d’unifier l’ensemble des différents mouvements de résistance.
1944 : une année riche en émotions et en tragédies
Rachelle se souvient d'un des événements les plus marquants de cette année: le 16 février 1944, de jeunes maquisards qui s'étaient cachés au Pont Lasveyras, dans un moulin au bord de l’Auvézère, près de Payzac, furent dénoncés aux Allemands, qui vinrent les attaquer. Les assaillants provoquèrent un massacre, en tuant trente-quatre maquisards. Treize prisonniers du groupe furent par la suite déportés à Auschwitz.
Durant les mois suivants, la répression se poursuivit. La Dordogne fut traversée par des groupes militaires et paramilitaires chargés de "rétablir l'ordre". Les accrochages avec les résistants furent nombreux.
La Milice (créée au début de l’année 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance) terrorisa la population notamment durant le mois de mars. Cette organisation prenait exemple sur les nazis qui pratiquaient beaucoup les tortures et les rafles.
A la même époque, en Limousin ainsi que dans le Périgord, la « Brigade Nord Africaine » participa à des combats contre la Résistance française. C’était une unité de collaboration paramilitaire avec l’Allemagne nazie, une police auxiliaire chargée de traquer les résistants, créée en 1944 et composée de cent quatre-vingts nord-Africains.
En mars-avril 1944, la division « Brehmer », chargée de « pacifier » le Sud-Ouest organisa une violente action en Dordogne ainsi qu’en Corrèze et en Haute-Vienne. Cette opération fut très meurtrière, elle entraîna l’exécution de centaines de personnes et la déportation de nombreux juifs et résistants ainsi que la destruction du village de Rouffignac.
Au mois de juin la division « Das Reich », l’une des plus importantes troupes allemandes en France, sema la mort en Dordogne, Corrèze et Haute-Vienne, avant de rejoindre le front de Normandie. Après le départ de la Das Reich la répression féroce se poursuivit durant les mois de juin et de juillet, avant la libération finale de ces trois départements à la fin du mois d’août.