Présentation

Nous allons vous présenter le dossier que nous avons réalisé dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, sur le thème de l’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la Seconde Guerre : une forme de résistance. Pour cela nous avons recueilli les témoignages de deux personnes qui travaillaient dans le Nord de la Dordogne et se déplaçaient dans le Sud de la Haute-Vienne et le Nord-Ouest de la Corrèze.

Charlotte Agnoly, Léa Joubert, Marie Altieri, Guillaume L'official,
élèves de Troisième au Collège J-B. Darnet de SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE
Nous avons été guidés dans notre travail par Monsieur Guillaume LAVAUD, professeur d’Histoire-Géographie.


La Dordogne de 1940 à novembre 1942
(cliquer sur la carte pour l'agrandir)
Notre premier témoignage est celui de Marguerite Laroche, qui de 1934 à 1944 travaillait dans la cité sanitaire de Clairvivre où s’était réfugié l’hôpital de Strasbourg. Elle travaillait dans le service du Professeur Fontaine en tant que « femme de salle » pour devenir en 1942 agent de liaison pour le Professeur. Son témoignage décrit l'organisation de l'hôpital, étage par étage. Elle nous dit pourquoi qu’elle s’est engagée dans la Résistance: « par amour pour son professeur, sa femme et leur fils », aussi par patriotisme, mais aussi son engagement est lié à « l’inconscience de la jeunesse ». Son action ne fut pas sans risques: arrêtée, elle fut transportée à Drancy.

Notre second témoignage est celui de Léa Robert dite Rachelle. Elle habitait dans la commune de Saint-Mesmin, au Nord de la Dordogne, au lieu dit « le Bois de Chat ». En février 1944, à la demande de son médecin, elle cache et soigne des maquisards appartenant principalement aux FTP et à l’AS, ainsi que des réfractaires au STO. Le regard qu'elle porte est extérieur à Clairvivre: elle travaillait principalement en dehors de la cité sanitaire, sauf une fois pour sauver des vies à l’hôpital. Son récit offre un exemple d'action individuelle de solidarité (elle aide son médecin, le Docteur Lacotte, qui soigne des résistants) de la population locale à l'égard du maquis.
Ces deux témoignages, dont nous allons maintenant préciser le contexte, posent la question des soins apportés aux résistants et celle des lieux de refuges de la Résistance, au Nord du Périgord et au Sud-Ouest du Limousin.


Secteur concerné par l'étude
(cliquer sur la carte pour l'agrandir)